Un grand programme de rénovation est entrepris, en commençant par la création d'un parc et de jardins à la française sur les 20 ha qui entourent l'édifice.

L'idée était de concevoir un jardin maîtrisé devant et derrière la maison afin de bien mettre en valeur les vieilles pierres. Puis au-delà de ces jardins, un parc à l'anglaise pour profiter de promenades, de perspectives et de la vue sur l'église de Louvaines.

 

Devant la maison, dans la cour fermée de ce qui était autrefois la forteresse militaire, l'espace a été divisé en plusieurs parties. Devant la maison, une terrasse légèrement en contre-bas du reste de la cour. Puis une grande pelouse entourée sur 2 côtés d'une « charmille » d'érables champêtres (qui poussent plus vite que les charmes) dans laquelle ont été ouvertes des fenêtres pour apercevoir ce qui reste du mur d'enceinte. Et derrière le mur, des érables taillés en boules pour le clin d'œil. Et pour ajouter encore un peu de verdure à cette cour bien minérale, le 3ͤ côté est planté de figuiers, dans des bacs en bois sans fond afin que les racines trouvent tranquillement leur place dans le sol très caillouteux.

 

À l'arrière, un jardin à la française très simple – il faut penser à l'entretien des années futures – juste trois parterres de buis en triangles, fermé par un bassin rond. Petite astuce, le bassin a été traité comme une piscine, avec liner noir et filtration de l'eau. Ce jardin est fermé par une banquette plantée de différentes espèces d'arbustes, un côté avec des troènes à feuilles vernissées, un autre avec 5 buissons de phlomis taillés en demi-sphère et le 3ͤ de cornouillers taillés en boule.

Les buis ont bien souffert de la pyrale,

mais reprennent vie petit à petit.

 

Et autour de ces jardins, le parc : d'abord deux petits bois de chênes de 4 ha chacun qui poussent merveilleusement bien : il faut maintenant sélectionner les plus beaux sujets et éclaircir tout autour afin de préparer une belle futaie pour les générations à venir. Au fond du parc, un étang a été creusé avec île et presqu'île, mais là ce n'est pas une réussite : il est souvent à sec l'été quand il n'a pas assez plu l'hiver... Mais malgré tout, une végétation marécageuse sauvage s'est implantée (saules, aulnes, jonc, plantes des marais diverses...) arrivée avec les pieds des hérons et autres aigrettes.

Canards, foulques et poules d'eau y nichent volontiers et la faune prospère.

 

Tout le reste est gardé en foin avec des allées tondues pour pouvoir se promener partout et tout le temps, autour de l'étang, le long des bois... et planté de toutes sortes d'espèces d'arbres, isolés ou en bouquet : platanes, ormes, marronniers, chataîgniers, hêtres pourpres, frênes, charmes, merisiers, chênes d'Amérique, pterocaryas, liquidambars, peupliers, gingko biloba, cyprès, oliviers, noyers, pin parasol, cèdres du Liban et de l'Atlas, cèdres bleus, pins maritimes et sylvestres, cyprès chauves, séquoia...